Rencontre au milieu des achats de Noël ! [PV : Misaki ]

Lundi après-midi . Un jours épouvantable où Suzaku faisait les cents pas dans le Pavillon des Dorées . Il était seul dans ce Pavillon tant donné que tout les autres Dorées était partis en voyage ou il ne sais où pendant tout le mois de Décembre . La seule compagnie qu'il avait était celle des Domestiques . Une compagnie qui lui sortait littéralement des yeux ! A force d'entendre des "Kururugi-Sama " accompagné de divers compliment tout le début d'après midi , il se décida de sortir encore en fraudant comme il avait eu l'habitude de faire . Vêtu d'un long manteau noir , il sortit de l'Académie en essayant que personne ne le remarque et se dirigea vers le Centre Commercial au Centre-Ville . Pourquoi le Centre Commercial ? Tout simplement parce que c'était la période où les fêtes allaient s'enchainer ( Ce qui induis l'achat des cadeaux ) et qu'il faisait trop froid dans cette période pour rester dehors . Faire du Shopping n'était pas l'activité préféré de Suzaku , surtout seul , mais il se pourrait qui rencontre du monde ou qu'il fasse des connaissances . Et puis , il avait un cadeau spécial a acheté ! C'était sa le plus important !

Arrivé au Centre Commercial , il ne pût s'empêcher d'admirer la grandeur de l'édifice dont le toit était en verre , laissant la lumière entrer , et la multitude de magasins en tout genre , décorés de partout spécialement pour les fêtes de fin d'années . Métaphoriquement , on aurait dit une énorme serres avec des tas de fleurs de type et de couleurs différentes différentes . L'édifice faisait trois étages : Deux étages pour les boutiques et le troisième étage spécialement pour les restaurants . Les boutiques les moins répondu était au rez de chaussé et les plus répondu au deuxième . Ce qui lui rappela tristement l'ordre des Trois Rangs mais il chassa vite ses idées noirs . Il n'était pas là pour sa .

" Bon , il faut que je trouve une carte avec tout les magasins détaillé . Je risque de me perdre sinon . "

Près des élévateurs , il vit un panneau où la fameuse carte était dessus . Il regarda attentivement , notant dans sa tête le noms des enseignes , ce qu'il vendait et calculant en même temps son trajet . Mince affaire donc . Il se retourna et tomba nez à nez avec une jeune fille qu'il manqua de bousculer . Étant à quelque centimètre de son visage , Suzaku fît un pas en arrière et s'excusa :

" Excusez-moi de cette brusquerie ; Mademoiselle ."

En début d'après-midi, Misaki avait décidé d'aller faire un petit tour au centre commercial ( exceptionnellement elle n'avait eu cours que le matin), afin d'acheter quelques cadeaux pour ses proches en vue des fêtes de fin d'année. Quels proches ? me direz vous. Son père ? Ben ça comptait pas tellement étant donné que tous les achats étaient faits avec son argent. En fait Misa pensait surtout qu'une bonne promenade ou une petite séance de shopping lui feraient du bien après avoir été malade, à cause de ce qui s'était passé plusieurs jours auparavant.
Elle enleva son uniforme qu'elle rangea soigneusement dans son armoire, avant de mettre une robe en laine grise, des collants et des bottes. Elle brossa rapidement ses beaux cheveux blonds, et sorti de la salle de bains, sans se maquiller. Misa n'aimait pas trop se maquiller. Elle passa autour d'elle un petit sac en bandoulière après avoir enfilé un manteau noir fermé par deux ficelles nouées joliment. Ainsi parée, elle se mit donc en route pour le centre commercial.
Ce dernier était un gigantesque bâtiment doté d'un toit en verre. La jeune fille ne se laissa pas impressionner et continua sa route. Tout autour d'elle, les vitrines étaient richement décorées, et donnaient une ambiance un peu magique. Elle passa dans Deux/ Trois magasins du rez de chaussée sans rien trouver qui lui convenait vraiment.

*Si je trouve le plan du centre commercial, je pourrai peut-être voir la liste des magasins et ainsi éviter de perdre mon temps à tous les faire sans rien acheter d'intéressant ...*

La jeune fille chercha un peu partout dans les allées, près des bancs et aux entrées, jusqu'à trouver ce fameux plan près des escalators. Un jeune homme se trouvait devant le panneau affichant la carte des différents magasins du centre commercial. Innocemment, elle se posta derrière lui afin de jeter un rapide coup d'œil, lorsque ce dernier se retourna un peu brusquement. En une fraction de seconde, elle se retrouva nez à nez avec un (plutôt beau) jeune homme, visiblement à peine plus âgé qu'elle (un élève de l'académie ? étant donné qu'elle ne connaissait personne, elle n'en savait rien !). Celui-ci recula d'un pas.

" Excusez-moi de cette brusquerie ; Mademoiselle ."

Bien que le garçon fût plutôt galant de s'excuser ainsi plutôt que de lancer un "regardes où tu vas !", Misaki était assez gênée de cette situation (en même temps, il lui en fallait peu...). Elle rougit légèrement, puis baissa la tête avant de rétorquer :

-Non ne vous excusez pas, c'est en partie de ma faute...

Après ces excuses , Suzaku remarqua que la jeune fille se mit à rougir et en baissant la tête * Peut-être pour cacher ses rougeurs ? * lui répondit :

-Non ne vous excusez pas, c'est en partie de ma faute...

Il passa sa main dans ses cheveux brun en souriant , geste automatique qu'il faisait lorsqu'il ne savait pas trop quoi dire . Mais voyant que sa jeune interlocutrice avait toujours la tête baissée , il essaya de la rassurer en lui posant une main sur l'épaule toujours en souriant et en disant :

" T'en fait pas . Je n'aurais pas dût me retourner si vite . C'est entièrement de ma faute ! "

Sauf que ... dans les Codes de civilités , sont geste et son arrêt de l'utilisation du vouvoiement était une erreur , voir quelque chose de mal approprié et de mal vue . Il retira vivement sa main en riant :

" Encore une brusquerie . Décidément , c'est pas mon jours ! "

Il regarda autour de lui furtivement et décida que maintenant qu'ils en étaient arrivé la , ils ne pouvait plus que continuer et que peut-être , ils feront leur course ensemble .

" Bon ... Euh ... Maintenant qu'on en ai arrivé à là , je propose qu'on se présente . Kururugi Suzaku , enchanté de te connaitre ! " dit-il en faisant une courte révérence et en lui tendant sa main .

Misaki, les yeux toujours rivés vers le sol, sentit une main se poser doucement sur son épaule, de façon rassurante.


" T'en fait pas . Je n'aurais pas dût me retourner si vite . C'est entièrement de ma faute ! "

La jeune fille leva la tête et vit le visage enjoué du jeune homme, qui en une fraction de seconde se transforma en une petite grimace, comme s'il était surpris par lui même. Il retira d'un geste vif sa main avant de continuer.

" Encore une brusquerie . Décidément , c'est pas mon jours ! "

-Ce n'est rien...

Misa laissa échapper un petit rire. La situation était assez amusante... Nos deux protagonistes étaient en train de se confondre en excuses pour une simple bousculade, on se serait cru au milieu d'un concours de politesse. Le jeune homme regarda autour de lui un instant avant de lançer à nouveau, en faisant une courte révérence et en lui tendant la main :

" Bon ... Euh ... Maintenant qu'on en ai arrivé à là , je propose qu'on se présente . Kururugi Suzaku , enchanté de te connaitre ! "

Tiens, après l'avoir vouvoyée, il la tutoyait ? Devait-elle faire de même ?
Misa ne sachant trop quoi faire, se contenta de se présenter à son tour en s'inclinant en guise de salut :

- Asada Misaki, je suis ravie de faire ta connaissance.

La jeune fille était tout de même contente de faire une nouvelle rencontre.Mais il y eût un petit blanc. Oui, c'est bien beau de se présenter, mais après on fait quoi ?

[Désolé pas d'inspiration x)]

[ Pas de soucis =) Je vais avoir du mal aussi xD]

- Asada Misaki, je suis ravie de faire ta connaissance.

Ces paroles fût accompagné d'une courte inclination de la demoiselle . Son esprit s'attarda sur le noms et le prénoms de la jeune fille .Asada Misaki ...

* Un très jolie prénoms pour une ravissante jeune fille mais cela me dit quelque chose ! *

Il eût un déclic : grâce à sa nomination comme AS de Sakurako , il avait la permission de voir tout les fichiers d'inscriptions des pensionnaires , de savoir d'où il venait et leur passé . Or, Misaki était une nouvelle pensionnaires de Sakurako . Il eût une sueur froide lui parcourant le dos : Savais-elle qu'elle était en présence de l'AS , un Doré de surcroit ?
Il chassa vite ses idées noirs en se rappelant que lors de sa présentation , elle n'avait pas réellement réagis quand il lui avait annoncé son noms : Une véritable aubaine ! Il décida alors de passer plus de temps avec la jeune fille .

" Hum ... Tu es venu pour faire des emplettes pour Noël ? Ça te dit qu'on les fasse ensemble ? ... Ça m'arrangerait car j'aurais besoin d'un point de vue féminin pour ... euh ... un cadeau ! "

Il passa une nouvelle fois sa main dans ses cheveux , regardant le jeune fille avec un grand sourire .

" Hum ... Tu es venu pour faire des emplettes pour Noël ? Ça te dit qu'on les fasse ensemble ? ... Ça m'arrangerait car j'aurais besoin d'un point de vue féminin pour ... euh ... un cadeau ! " Demanda le garçon en souriant et en se passant une main dans les cheveux.

Wah ! C'était la première fois qu'un garçon invitait Misa à "sortir", faire des emplettes ensemble en période de Noël, qui plus est un garçon qu'elle venait tout juste de rencontrer après une "bousculade". En même temps c'est bien connu : les meilleures rencontres se font toujours à l'improviste et de façon inattendue. Et puis dans son ancien lycée, elle faisait partie des gens les plus riches, donc personne n'osait vraiment l'inviter à quoi que ce soit. Elle était plutôt seule. Pour une fois, la jeune fille se sentait exister, elle n'était plus une jolie décoration à qui personne ne parlait ou ne prêtait attention.

*Kururugi Suzaku... j'ai déjà entendu ce nom quelque part, et pourtant sa tête ne me dit rien... tiens c'est bizarre.... Bref ne gâchons pas le temps à penser à des trucs inutiles*

Le silence pesant extirpa Misaki de ses pensée. Peut-être était il tant de donner une réponse, car on le sait bien, c'est cruel de faire attendre quelqu'un qui vient gentiment de vous demander de l'accompagner pour quelque chose. Elle esquissa son plus beau sourire avant de répondre :

-Je serais vraiment ravie de continuer mes courses avec toi Kururugi ^^ ! et aussi, à t'aider à choisir ton cadeau !

Elle le prit par le bras sans vraiment se rendre compte de son geste avant de continuer

-Tu veux que l'on aille où pour commencer ?

Misa avait l'air d'une fille timide comme ça, mais il lui arrivait de sortir de son état d'huitre pour être plus ouverte envers les gens. Et le changement radical d'un état à l'autre était parfois euh... surprenant.
Misa regarda un instant autour d'elle. Au loin, un groupe de fille en uniforme de Sakurako, visiblement des collégiennes la regardaient d'un petit air méprisant et hautain. La jeune fille ne comprenait pas. Qu'avait-elle fait de mal ? Vite, elle se "désacrocha" des bras du jeune garçon.

[Encore désolé pour le retard ! >.<]

Deux bonne minutes passe lorsque Suzaku annonça sa proposition . La jeune fille sembla réfléchir à quelque chose en particulier . Sans doute un magasin en particulier ou quelque chose de spécial à aller voir en premier pensant le jeune homme . Il n'imagina pas une seconde que la jeune fille pourrait refuser son invitation même si , il avait balancé ça un peu vite , un peu maladroitement et qu'un refus restait tout bonnement une possibilité de réponse . Cela dit le silence avait l'air éternel . Ce qu'il ne le dérangeait pas du tout , ça le changeait de ne pas avoir tout , tout de suite , ou d'avoir des personnes aux petits soins à chaque minute de son existence . C'est peut-être le rêve pour certain d'être comme lui mais pour Suzaku , c'est un cauchemar auquel il aurait bien voulu s'en passer . Mais l'honneur est un fardeau de nos jours . C'est alors que le silence fût rompu par le jeune fille , lui esquissant un sourire , elle lui répondit :

-Je serais vraiment ravie de continuer mes courses avec toi Kururugi ^^ ! et aussi, à t'aider à choisir ton cadeau !

Il resta muet quelque seconde , désarçonné par le sourire de la jeune fille et par le fait qu'elle l'appela par son noms sans suffixe de respect ! C'était inimaginable si ils étaient dans Sakurako mais par chance , la Loi des Dorées n'était de rigueur . Son léger temps de latence permis à la jeune fille de continuer en lui attrapant le bras :

-Tu veux que l'on aille où pour commencer ?

* Par où commencer ? Je ne sais même pas par où je dois commencer , figure-toi . Je suis complètement paumé *

Mais avant qu'il ne pût lui dire ses pensées , elle lâcha son bras et pour cause : un groupe d'adolescente de Sakurako les fusillé du regard . Probablement parce qu'elles l'avaient reconnu et que , pour elles , une jeune fille qui venait d'arriver osé s'accrocher à son bras était tout bonnement impensable . Mais , avant que les choses s'enveniment , il l'attrapa par la main et lui répondit :

" Euh ... Par la-bas ! "

Il l'entraina donc dans les escalators dans un seul but : s'éloigner du groupe et pouvoir voir si elles les suivaient . Mais malheureusement , le groupe les suivaient en prenant eux aussi l'escalator .

" Mmmh ... J'espère que tu aimes jouer à cache-cache ! "

Il était hors de question que ce groupe gâche sa journée !

Le garçon regarda dans la même direction que Misa avant de la prendre par la main et de dire :

" Euh ... Par la-bas ! "

La jeune fille fût entraînée dans les escalators par ce garçon qu'elle venait juste de rencontrer.

" Mmmh ... J'espère que tu aimes jouer à cache-cache ! " Lança-t-il

Misa tourna la tête un instant pour regarder derrière elle. Effectivement, le groupe de collégiennes les suivait. La situation ne lu
i déplaisait pas, en fait cela l'amusait. Mais elle repensa à ce qui s'était passé lors de son entrée au collège, ce qui avait été le début
de ses ennuis, arrivés graduellement avec les évènements. Enfin, tout cela était du passé, et la situation n'allait certainement pas se reproduire, et puis ce n'était qu'un groupe de collégiennes, plus jeunes, celles-ci ne pouvaient à priori pas lui faire grand chose.
Cependant, leur regard et leur allure de pot de peinture passé aux UV faisait quand même un peu peur à voir.
Misaki aperçut une sortie de secours qui menait à l'un des entrepôts du centre commercial. Un employé y passait, et elle y entraîna
Suzaku avant que la porte ne se referme.

"Ici elles ne nous trouveront pas je pense " Dit la jeune fille essoufflée en poussant un léger rire.

Elle prit le temps de reprendre son souffle, tout en regardant les paquets entreposés dans cet immense pièce, qui ressemblait
d'ailleurs plus à un labyrinthe qu'à un entrepôt, avant de demander :

"Mais pourquoi ces filles nous suivent-elles ? tu les connais ? "

Suzaku , légèrement essoufflé , regarda autour de lui . Il y'avait une immensité et d'innombrable cartons dans cette entrepôt , où une partie des marchandises des galeries du centre commercial étaient là en attente . On pouvait voir des étiquettes avec le noms du produit , la quantité et le magasin qui l'avais stocké ici . Un travail colossale fait par de nombreuses mains que les consommateurs ne pouvaient voir . Suzaku remarqua aussi qu'ils étaient seul dans l'entrepôt et que la seul sortie était l'entrée . Or pour sortir , il faut une carte magnétique qui est donné spécialement au employé . Assez embêtant donc ! Mais ce n'était pas la question du moment .

"Ici elles ne nous trouveront pas je pense "Dit-elle essoufflée et riant légèrement .

Elle avait l'air de s'amuser en tout cas . En regardant la situation , c'est vrai que c'est plutôt drôle : Deux lycéens piégés dans un entrepôt par des collégiennes en furie . Suzaku eût un léger sourire juste à cette pensée . Mais bon , la vie d'AS était dur de nos jours et il n'avait pas envie de gâcher cette rencontre avec ses attributions au sein de l'Académie . Sinon , tout ne serait que cordial et strict , une vie qu'il ne désiré pas . Mais l'honneur est un lourd fardeau de nos jours .

"Mais pourquoi ces filles nous suivent-elles ? tu les connais ? "

Suzaku eût un rire sarcastique . Il savait la raison : elles étaient jalouse qu'une nouvelle pensionnaire soit avec lui et qu'elle lui avait agrippé le bras . Suzaku était presque sûr que dans leurs têtes " Elle a osé touché Kururugi-sama . On va lui faire payer !" résonnait . Encore le prix à payer pour sa nomination en tant que AS . Il allait être obligé de lui cacher la moitié de la raison .

" Non , je ne les connais pas mais je pense qu'elles sont jalouse . Peu de filles aurait eu l'audace de prendre le bras d'un garçon juste après leur rencontre . Je crois que c'est ça ... "

" Non , je ne les connais pas mais je pense qu'elles sont jalouse . Peu de filles aurait eu l'audace de prendre le bras d'un garçon juste après leur rencontre . Je crois que c'est ça ... "

-Ah je vois... commença t-elle à dire en prenant un air un peu triste, je suis désolé pour ça... c'est un peu de ma faute, je n'aurais pas dû te prendre par le bras... c'est impoli de ma part.

Misa était comme ça. Elle ne pouvait pas s'empêcher de s'excuser. Ou plutôt, elle n'aimait pas causer du tort aux gens. Elle avait adopté cette attitude depuis la mort de sa mère dont elle se sentait responsable. Puis il est vrai aussi que prendre un inconnu (ou du moins, quelqu'un que l'on vient juste de rencontrer) par le bras est quelque chose d'assez mal vu et d'assez malpoli (au japon en tout cas).
Revenons en à nos moutons. Un bruit extirpa Misa de ses pensées. Elle tourna la tête, et aperçut que l'on ouvrait à nouveau l'entrée. Elle se plaqua contre le mur, afin qu'on ne les remarque pas, et fit signe de ne pas faire trop de bruit au garçon à côté de lui. Elle jeta un coup d'œil furtif et ne vit personne.

- C'est bon elles ne sont plus là, on peut y aller !

Elle entraîna le garçon à l'extérieur... avant de tomber sur le groupe de collégiennes.

"-Tu comptes aller où comme ça ?
-Heu...
- Comment oses tu toucher à Kururugi-Sama comme ça, alors que tu es nouvelle ! On ne t'avais jamais vue avant ! Et puis pourquoi tu l'entraînes dans un endroit pareil hein ! et Bla bla......"

Dans la tête de Misa, ces deux mots résonnèrent sans arrêt

-Kururugi...sama ? murmura t-elle pour elle même

Elle se rappela clairement de son entrée au collège, de ce garçon sur qui elle s'était affalée sans le faire exprès, et de tous les ennuie qui étaient arrivés graduellement avec la suite. Misaki avait envie de pleurer, en imaginant que la situation pourrait se reproduire, et qu'elle devrait encore une fois changer d'établissement. Mais elle retint ses larmes. elle n'avait pas envie de montrer ses faiblesses à des collégiennes.

-Bla blabla... En clair, ne t'approches plus jamais de Kururugi-Sama ! T'as compris ?

Misaki soupira avant de répondre tête baissée :

-Désolée...

Elle releva la tête, et s'aperçut alors que la jeune fille devant elle s'apprêtait à la gifler. Son sang ne fit qu'un tour. Allait-elle se laisser gifler par une collégienne hystérique ? mais elle était paralysée, et ne savait pas quoi faire...

"Ah je vois... commença t-elle à dire en prenant un air un peu triste, je suis désolé pour ça... c'est un peu de ma faute, je n'aurais pas dû te prendre par le bras... c'est impoli de ma part."

Suzaku se rendit compte que son mi-mensonge, mi-vérité avait attristé sa nouvelle amie , ce qu'il ne souhaité pas au fond de lui . Le regard triste , elle regardais la porte . Il essaya alors de la réconforté .

"Ce n'est pas ta ..."

Il ne pût finir car un bruit se fit retentir venant de la porte . S'accroupissant derrière un des cartons , il attendit patiemment que les chose se calment d'elles mêmes pour pouvoir sortir . Il regarda la jeune fille qui osa un regard furtif , balayant l'entrepôt et la porte de sorties de ses yeux . Craquant ses jointures , il attendait le verdict de son interlocutrice :

"C'est bon elles ne sont plus là, on peut y aller !"

Suzaku se releva et se hâta de sortir en suivant la jeune fille . Une fois sortis , la malchance tomba sur les deux compères du jours : le groupe de collégienne l'est attendés de pied ferme !

"Tu comptes aller où comme ça ?"

"Heu..."

"Comment oses tu toucher Kururugi-Sama comme ça, alors que tu es nouvelle ! On ne t'avais jamais vue avant ! Et puis pourquoi tu l'entraînes dans un endroit pareil hein ! et Bla bla......"

* Fiiiiiiiiiiiiiiiiichtre ! Démasqué !*

Suzaku compris une seule chose : Tout était de sa faute mais les collégiennes s'en prenaient à Misaki . C'était la Loi du plus fort et là , la jeune fille était désarmé face à elles qui prenaient un malin plaisir à la rabaisser et à la critiquer . Tout cela commençait à bien faire , un simple titre lui avait pourri la vie et il ne pouvait plus rien faire comme avant . Pendant que la colère montait , les collgiennes continuaient leur besogne :

"Bla blabla... En clair, ne t'approches plus jamais de Kururugi-Sama ! T'as compris ?"

Misaki soupira avant de répondre tête baissée :

-Désolée...

Satisfaites , les collégiennes ont voulu " achevé " leur victime du jours par une gifle . Lorsque que celle qui sans doute dirigeait le groupe leva sa main pour la frappé , Suzaku s'interposa en attrapant le bras de la collégienne durement et déclara froidement :

"Aie !"

" Vous n'avez pas à interféré dans ce que j'entreprends , petites sottes ! Si vous avez un minimum de respect pour Kururugi-sama en insistant sur les deux mots vous auriez déjà dût foutre le camps et me laissez tranquille ! Et je ne veux pas de violence entre les étudiants de Sakurako dans un lieu publique ! Ne ternissez pas l'image de notre Académie !

Il lâcha le bras de la collégienne furibond t continua :

"Mesdemoiselles Fuji , Hamako et Tsukinoyo , Attendez-vous à un entrevu sur votre comportement avec le directeur ! Vous pouvez vous retirez !"

Il regarda les collégiennes partir en se calmant et se tourna vers Misaki :

"Je suis sincèrement désolé ..."

Misa s'apprêtait à recevoir la gifle, elle ferma les yeux et se crispa. Mais rien. Aucune main ne vint heurter violemment le visage de la jeune fille.
Elle ouvrit les yeux et vit le garçon qu'elle venait de rencontrer qui s'était interposé en attrapant fermement le bras de la collégienne en furie.

" Vous n'avez pas à interféré dans ce que j'entreprends , petites sottes ! Si vous avez un minimum de respect pour Kururugi-sama , vous auriez déjà dût foutre le camps et me laissez tranquille ! Et je ne veux pas de violence entre les étudiants de Sakurako dans un lieu publique ! Ne ternissez pas l'image de notre Académie !"

Et vlan ! Elles venaient d'en prendre plein la figure.

"Mesdemoiselles Fuji , Hamako et Tsukinoyo ,
Attendez-vous à un entrevu sur votre comportement avec le directeur !
Vous pouvez vous retirez !"

Comme elle aurait aimé pouvoir répondre ce genre de chose dans ce genre de situation. Ne pas rester statique, sans savoir quoi faire. C'était une facette de sa personnalité que Misaki détestait. Elle n'arrivait pas à réagir systématiquement quand on l'importunait injustement. Elle admirait les gens comme Suzaku, qui osaient défendre leur cause.
Les collégiennes partirent alors, tout en lançant des regards noirs à Misaki, encore étonnée de tout ce qui venait de se passer.

"Je suis sincèrement désolé ..." Lança le garçon en se retournant vers la jeune fille

Misa était un peu sonnée, tout se mélangeait à une vitesse folle dans sa tête. Mais elle reprit ses esprits avant de lancer d'une petite voix :

-Heuu... Ne t'inquiètes pas... ce devrait être à moi de m'excuser plutôt. Tu dois être important pour qu'elles t'appellent Kururugi-Sama. Peut-être que je devrais faire pareil et te vouvoyer plutôt.

*Raaah ! Quelle idiote quelle idioote ! Je ne sais qu'attirer des ennuis à moi et aux autres ! Si tout se reproduit là, comment je vais faire moi ? Je commençais à me plaire dans cet académie... non ce ne sont que des collégiennes, elle ne peuvent rien me faire. Raaah ! comment j'ai fait pour ne pas ma méfier ???*

Puis Misa se rendit compte que l'ambiance dégénérait un peu. Eux qui semblaient s'amuser il y a quelques minutes, maintenant régnait un silence de mort, et tout le monde se confondait en excuses. Elle releva doucement la tête en affichant un léger sourire, l'air de demander " Bon que fait-on maintenant ?"

"Heuu... Ne t'inquiètes pas... ce devrait être à moi de m'excuser plutôt. Tu dois être important pour qu'elles t'appellent Kururugi-Sama. Peut-être que je devrais faire pareil et te vouvoyer plutôt."

Réaction instinctive : Sourire crispé . même si toute la froideur et la colère qu'il avait déchainé sur les collégiennes était repartis au fond de lui-même , il eût un arrière gout d'amertumes . Kururugi-Sama , ça lui pourris vraiment la vie . Mais bon , il devait faire avec et être obligé de supporter tout ses tracas au quotidien . Cette fois-çi , il eût un sourire plein de franchise pour s'adresser à son interlocutrice :

" Ne t'excuse pas , ce n'est pas à toi qu'il faut pardonner quelque chose mais à moi qui n'est pas clarifié les choses dès le départ . Comme tu l'a remarqué avec cet ... incident , j'ai un poste assez élevé à l'Académie : Celui de Présidents des Dorées ."

Temps de pause . Il détestait ce poste , il haïssait son grade , mais il ne pouvait rien faire pour l'abandonner : il en était hors de question à cause de son secret . Celui sur la mort de son père ...
Il continua son monologue en fixant la jeune fille :

" Les règles de bienséances , léger rire sarcastique , ne s'appliquent pas ici donc tu a le loisir de m'appeler Suzaku et de me tutoyer . Ce qui se passe à Sakurako reste à Sakurako . Dehors je ne suis que Suzaku et rien d'autre ... Sauf pour des exceptions comme celle-là ."

A présent , un silence de plomb voir un silence religieux était de mise . Réaction normal après une longue explication d'un incident . Mais Suzaku n'oubliait pas qu'avant ça , ils s'amusaient :

Bon et si on continuais à s'amuser ! C'est pas des collégiennes qui vont nous pourrir la journée !!! dit-il avec un grand sourire

[Pas trop d'inspiration sur ce coups là >.<"]

" Ne t'excuse pas , ce n'est pas à toi qu'il faut pardonner quelque chose mais à moi qui n'est pas clarifié les choses dès le départ . Comme tu l'a remarqué avec cet ... incident , j'ai un poste assez élevé à l'Académie : Celui de Présidents des Dorées ." annonça le garçon avec un sourire franc.

Choc. Il était le président des dorés. Déjà, à l'académie, il y avait les cuivrés et les argentés. Misa faisait partie de cette dernière catégorie, ce qui n'était déjà pas rien. Ensuite, il y avait les dorés, de riches aristocrates qui ne se mélangeaient jamais aux cuivrés et qui ne se gênaient pas pour les ridiculiser la plupart du temps. Au dessus de tout il y avait le président des Dorés. Et c'était ce dernier qu'elle venait de tutoyer, de prendre par le bras, et de traîner dans un gigantesque entrepôt à moitié désert à cause de collégiennes trop maquillées et complètement hystériques.
Tout était clair maintenant. Kururugi Suzaku, si ce nom lui disait quelque chose, c'est parce qu'on lui avait déjà parlé du président des dorés. Mais l'image qu'elle s'en était faite était bien loin de la réalité : elle l'imaginait narcissique, méchant et manipulateur, un peu comme la plupart des gens extrêmement riches dans cette académie, puis couvert de bijoux ou assis sur un trône. Pour être président des dorés il devait être sacrément riche donc forcément.

" Les règles de bienséances , ne s'appliquent pas ici donc tu a le loisir de m'appeler Suzaku et de me tutoyer . Ce qui se passe à Sakurako reste à Sakurako . Dehors je ne suis que Suzaku et rien d'autre ... Sauf pour des exceptions comme celle-là ."

Haha rayon de soleil sur Misaki. Loin de son image qu'elle s'en faisait (voir plus haut), le président des dorés était (du moins semblait ) être quelqu'un de gentil,de bien fondé et sans prétention. Même si elle craignait de s'attirer les foudres d'autres filles en furies, elle était heureuse : au japon, quelqu'un qui vous dit de l'appeler par son prénom, c'est quelqu'un qui veut bien devenir votre ami. Hors, des amis, Misa n'en avait pas beaucoup (son chat et son téléphone (et encore son chat, elle avait pas eu le droit de l'amener à Sakurako)). Enfin, elle n'en avait plus. Le seul ami qu'elle n'avait jamais eu l'avait trahi et ne lui avait plus donné de nouvelles jusqu'à lui laisser penser qu'il était mort, pour la rappeler des années plus tard en lui disant qu'il voulait la revoir. Misa n'était pas une potiche évidemment, et malgré son insistance, elle refusait toujours. Enfin je m'égare là...
Le silence était lourd, pesant. On n'entendait plus que la cacophonie du bruit des nombreux passants venus faire leurs achats de noël, mélangé aux bruits des caisses de la partie grande-surface du centre commercial. Suzaku vint alors casser le silence tout en afficahnt un large sourire :

-Bon et si on continuais à s'amuser ! C'est pas des collégiennes qui vont nous pourrir la journée !!!

Misa lui rendit son sourire avec un peu d'hésitation avant de demander :

-Tu as raison !... Tu préfères que l'on fasse quoi en premier ? ^^

-Tu as raison !... Tu préfères que l'on fasse quoi en premier ? ^^

Suzaku perçu un peu d'hésitation dans son sourire et sa voix mais il s'en doutait . Apprendre qu'une personne avec qui vous sympathisait est en faite quelqu'un qui est normalement intouchable peut paraitre choquant . Les Relations entre les différents rangs n'était jamais normal , il y'avait toujours cette tensions entre eux : celle de la supériorité . Alors savoir que le Président des Dorés vous demande de l'appeler par son prénoms , c'est plus que traumatisant sur le coup . Même si , Suzaku n'était pas comme ces riches Aristocrates ne jurant que par le pouvoir et leur supériorité . Des êtres que Suzaku qualifiait d'abjecte et sans honneur . Des gens possédait par l'argent et la gloire . Mais malgré tout , il devait les considérait comme ces pairs et ne pouvait plus être le Suzaku Cuivré d'autre fois .
Léger soupir à la question de Misaki , c'est toujours la même chose avec Suzaku : Il ne sait jamais par où commençait .

" Est-ce que tu connais un endroit où on peut réparer une montre à gousset ici ? " dit-il avec un sourire .

La montre à gousset de son père avait le verre cassé et était déréglé . Il voulait la réparé pour un désir très simple : la faire graver et l'offrir à Ran . Il aurait voulu lui offrir autre chose comme les clefs de son passé mais le gouvernement garde jalousement le secret : Pourquoi ? Il n'en savait rien . Mais il avait obtenu quelque chose quand même avec tout ses tractations : son vrai prénoms .
D'ailleurs il devait en parler à Hiwatari .

Il savait que seul , il ne pourrait pas avoir les clefs nécessaires pour lui donner son passé oublié .

Le visage du jeune homme s'illumina à nouveau d'un sourire, avant que celui-ci ne lance à Misaki :

" Est-ce que tu connais un endroit où on peut réparer une montre à gousset ici ? "

Une montre à gousset ? Qu'avait-il derrière la tête pour faire réparer une montre à gousset ? Enfin, qu'allait-il bien pouvoir en faire une fois que celle-ci aurait été réparée.
Une montre à gousset était le genre d'objet désuet dont on ne se servait plus au jour d'aujourd'hui. Les horloges actuelles faisaient largement affaire pour nous donner l'heure, sans que l'on aie besoin de les remonter chaque jour sous peine d'arriver en retard à tous ses rendez-vous.
Ce garçon était-il donc vieillot ? Cette idée trotta un instant dans la tête de Misaki, ce qui toutefois, ne l'aurait pas tellement dérangée : Enfin une personne originale et qui sortait un peu du moule.
Puis son penchant réaliste prenant le dessus, elle préféra se dire que ce devait tout simplement être la montre qui appartenait à son grand père, ou à un oncle de sa famille, et que tenant à cet objet qui avait surement une grande valeur sentimentale, il aurait tout simplement préféré la voir fonctionner plutôt que de la laisser cassée, et de la laisser moisir dans un vieux tiroir poussiéreux à l'odeur de renfermé jusqu'au début du siècle prochain.

Quoi qu'il en soit, ce garçon avait l'air un petit peu mystérieux, le genre à ne pas trop raconter sa vie, et cela plaisait bien à Misa, pour une fois, de rencontrer une personne un peu différente. Ce qui est sûr, c'est qu'ils allaient certainement devenir bons amis !

" Heuuu... il me semble bien qu'il y a effectivement un horloger pas loin d'ici, j'y suis passée devant une fois, mais cela risque de coûter très cher, mais surtout de prendre énormément de temps..."

Oui en général, le réparateur vous demandait un devis hors de prix, vous racontait qu'il fallait aussi payer la main d'oeuvre et le matériel, et quand il avait fini, ajoutait le prix d'un nouveau cadran, multipliant ainsi par deux la facture déjà mirobolante. Mais l'aristocratie n'en avait généralement pas grand chose à faire , de la facture. Non ce qui était vraiment gênant dans toute cette histoire, c'est que la réparation prenait généralement entre 2 et 4 ans, et qu'au terme de ces années d'attente et de patience, l'horloger vous rendait votre montre en vous disant qu'il est impossible de la réparer. Amateurisme.
Mais le jeune homme avait bien de la chance, car aujourd'hui il venait de tomber sur une jeune fille ayant un oncle qui y connaissait un rayon en horlogerie !!!

" ... De plus, il y a peu de chances que cet horloger te la rende en bon état. Non, si tu veux, mon oncle s'y connaît, il a déjà réparé beaucoup de montres de ce genre, et pourra peut être essayer de réparer la tienne si tu le souhaites. Il n'habite pas très loin d'ici, on peut même aller le voir tout de suite, il sort rarement de chez lui."