Corvées && rencontre. [PV Wever Keith]

J'étais de corvées après le bal d'halloween. Nous nous étions tous très bien amusé ce jour là. C'était vraiment, vraiment marrant ! Il fallait que les corvées soient le soir, puisque généralement le soir, personne ne vient voir ce qui se passe dans la salle, tout le monde dort. Je m'occupais vraiment de toutes les corvées les plus dures. Mais si ça me permettais de ne pas être virée de l'académie, c'était le seul moyen. *Il est vrai que j'envie tous ses aristocrates et ses nobles qui n'ont rien à faire, qui se la coule douce, et pourtant... Ils ne travaillent même pas et ils ont tout ! Je ne les aime pas !* pensais-je, en route vers la salle. Je pensais qu'heureusement, je n'étais pas au maid. Et bien oui. Si j'y travaillais aujourd'hui j'aurais dû dire que je devais être de corvée. Et ceci, mon patron n'aime pas. Mais bon, il comprends que vu là où je suis il est bien normal que je travaille dur. Surtout qu'il sait ma situation financière... Enfin... Bref. J'avançais jusqu'à atteindre la salle. Je voyais le bazar qu'il y avait. "J'en aurais jusqu'au petit matin hein ? Allez, commençons ! Plus vite se sera fait et plus vite j'aurais terminé !" fis-je en rigolant. Je frottais, lavais et essuyais. J'avais tout fini en une heure ! Travail acharné ! Au moins je n'avais rien baclé. Bien sûr, je n'avais pas prévu qu'il y aurait de sales pestes dans cet endroit. Elles se sont approchées de moi, puis leur chef dit : "Et bien alors, voyons ça... L'espèce de sale prolétaire est ici ! Lèche mes pieds, sale chienne !"

Je pris une expression plus dure sur mon visage. Aussi froide que la neige. Même aussi glacial que glacial. Je me levais. Les filles reculèrent un peu, puis la chef répliqua : "Qu'est-ce que c'est que cette expression ?! Comment oses-tu ?! Hin, dis moi ?!" Puis elle s'approcha de mon visage pour me murmurer quelque chose. "Tu es rentrée dans l'académie parce que t'as eu une petite prime. D'ailleurs..." Elle se mit à faire une sourire narquois. "Tes vrais parents sont morts n'est-ce pas ?!" Mes sourcils se froncèrent, puis je l'attrapa par son haut et leva le poing. Bien que je pouvais me faire virer... Elle n'avait pas à me dire que mes vrais parents sont morts ! Puis je me calmais et pensais que si je réplique de cette manière, elle sera contente. Je la reposais par terre, baissais le poing puis commençais à parler, un sourire très doux et beau sur mon visage : "Et bien oui, mes vrais parents sont morts. Mais..." Elle commença à froncer les sourcils. Elle devait se demander comment je pouvais rester aussi calme. "Mais ceci ne vous regarde absolument pas. Bien que vous me haissez pour X ou Y raisons. Je ne vous en veux pas. Vous ne connaissez pas ce que c'est." La chef, énervée, cria : "J'aurais un jour ta peau, Shizuka Natsu ! Je peux te l'assurer !! Je trouverais quelque chose pour que tu te fasses virer !" Puis elle repartit, avec ses amies. Je rigolais peu après. C'était marrant non ?

Je ne sais pas pourquoi elle m'en veut, ni pourquoi elle veut me faire virer. Mais ce n'est pas grave. Je ne céderais pas =) ! Elles n'avaient rien fait tombé, donc je repartis de la salle et la ferma bien tout à clé. Je m'étirais, puis avançais. Je m'arrêtais un moment. Je me rendis compte qu'en fait,... je n'avais pas sommeil. Je me demandais où est-ce que je pouvais aller. Peut être sur les toits de l'université ? Nah. Si je me fais prendre j'suis cuite. Je me dirigea donc vers le lycée. Je regardais si aucun pion n'était dans les parages, parce qu'on sait jamais... Surtout que je dois me coucher au couvre-feu... Je montais toutes les marches, puis j'accédais au toit. Je refermais la porte derrière moi. Je n'étais pas partie me changer, donc j'avais encore l'habit de nettoyage. Taaant pis. De toute façon, je serais de retour avant l'heure du lever. Et puis si je n'y suis pas, j'irais prendre une petite heure de retenue. Ce sera tant pis. Je m'allongeais sur le toit. Puis je regardais les étoiles. J'étais vraiment bien là. J'étais vraiment reposée. Ma tête me fis mal tout d'un coup. Encore ce cauchemar ! Je voyais juste du rouge foncé... Du sang... Et c'est tout. Ca s'est arrêté là. Bien que ceci ait duré quelques secondes... J'avais l'odeur du sang dans le nez, je le voyais. C'était horrible. Je commençais à pleurer, et ce, pendant au moins une bonne demi-heure. Je m'essuyais les yeux. Puis j'entendis un bruit. Je regardais avec de gros yeux partout et je m'étais levée. Il n'y avait personne. Je me dis que ça devait être rien de grave.

[Désolééée, c'est pas super >_<" A vrai dire j'ai une idée, mais ça dépendra de ton perso xD]

_ Le compte à rebours est lancé! dit-il d'une voix grave et sarcastique.

Lors de son envole, il semblait flotter dans les airs tellement il sautait haut, la cape qui virevoltait avait l'apparence d'ailes, avec son masque-loup au nez pointu, celui-ci ressemblait au bec d'un oiseau, c'est ainsi qu'apparut Raven volant comme un corbeau en pleine nuit. A l'atterrissage, le jeune homme s'agrippa à l'arbre puis sauta de nouveau mais directement sur l'immeuble qu'était le lycée, grimpant au mur à l'aide des rebords avec agilité, notre voleur lança un crochet vers le haut qui s'accrocha sur la grille du toit créant un bruit métallique qui résonna quelques secondes, il tira sur la corde afin de certifier la solidité de cette accroche, Raven peut maintenant s'élancer de toute ses forces jusqu'au dessus de la grille pour ainsi se retrouver directement sur le toit sans perdre son énergie à grimper, quel acrobate!

_ Allez, je me lance! Et hop!

Raven s'appuya contre le mur du lycée à l'aide de ses pieds puis se mit à courir, de plus en plus rapide, il s'élança, et de un... et de deux.... et de TROIS! Le grand saut en hauteur, ça y est, le Grand Corbeau prit son envole vers le ciel faisant une rotation de 180° depuis le bas qui le fit surpasser le niveau de la grille. Quel beau spectacle! Et voilà que son élan diminue, il est prêt à atterrir sur le toit, descendant comme une flèche, Raven se mit en position d'atterrissage les pieds vers le bas, il fit une pirouette puis atterrit au sol les pieds à terre avec un genou à terre puis un bras sur l'autre, quel classe! Levant tranquillement la tête, les deux vitraux qui formaient les yeux de son masque apparurent sous ce grand chapeau, ses cheveux blond dépassaient de ce chapeau un peu ébouriffés. Le mystérieux voleur se leva rapidement afin de passer à l'attaque, mais ce dont il ignorait depuis qu'il était sur le toit, c'était la présence d'autrui, lui qui pensait ne trouver personne, une erreur de calcule, entendant le bruit d'un pas à côté de lui, inquiet et angoissé, il se retourna brutalement et vit la présence d'une jeune fille qui semblait bien évidemment effrayé par sa présence.

*Mais qu'est-ce qu'elle fait ici?! Bon sang, je suis mal!*

Raven se jeta violemment sur l'inconnue lui tenant les bras et lui boucha sa bouche afin d'éviter l'alerte, si elle se mettait à crier, ce serait la fin pour lui, mais heureusement, il avait de bons réflexes.

_ C'est dangereux de se promener dehors en pleine nuit pour une jeune fille, le couvre-feu est déjà passé. lui chuchota-t-il à l'oreille.

J'avais cru qu'il y avait quelqu'un. J'étais prête à toute éventualitée. Si ça avait été un surveillant, je me saurais cachée directement. Si ça avait été un élève, et qui plus es un aristocrate ou un noble, je me serais aussi cachée. Car je sais qu'ils sont du genre à raconter tout pour vous faire couler. 'Fin la plupart. Pour le moment je savais juste qu'une fille et son groupe m'en veulent. Pour quelles raisons ? Le fait que je sois rentrée à l'académie ? Le fait que je sois dans un maid-café pour gagner ma vie ? C'est une question. Non. Ce sont des questions auxquelles quelqu'un comme moi ne peut pas y répondre. La raison à ceci... est que je n'ai pas vraiment le temps de me lamenter sur mon sort. La seule chose que je dois faire est avancer, parce que... parce que... je dois trouver ce qui est arrivé à mes vrais parents. Sans ça, je ne pourrais pas être en paix. Ensuite, j'aimerais que mes parents adoptifs comme mes vrais parents soient fiers de moi, de la personne que je suis devenue... Mais bon, là n'est pas la question. C'est plutôt ce qui m'arrive maintenant là. J'avais vu une sorte de tissu voler dans les airs. Je m'étais légèrement rapproché pour savoir ce que c'était. J'ai été un peu -beaucoup- effrayée de la "découverte" que je fis. Une personne était là. Celle-ci se jeta violemment sur moi. Il me tenait les bras et m'empêcha de parler. Sûrement avait-il peur que je me mette à crier ? Il me chuchota à l'oreille que c'était dangereux de se promener dehors en pleine nuit pour une jeune fille et que le couvre-feu était déjà passé. J'étais un peu sous le choc si je puis dire. J'avais les yeux écarquillés. La raison est que j'ai été surprise. J'ai faillit faire une crise cardiaque.

J'arrivais à enlever sa main de ma bouche en bougeant la tête. Puis je commençais à toussoter. Il n'avait sûrement pas vu qu'il allait m'étouffer. Je repris mon souffle et je me calmais. Après tout, ce n'était qu'un homme et rien de plus. Enfin, je crois. D'ailleurs, il avait des cheveux blonds, dépassant de son chapeau. Ses yeux étaient assez difficile à voir, puisqu'il avait un masque. Ses yeux étaient bleus ou verts, je ne sais pas trop. La lumière de la lune montrait légèrement plus de vert que de bleu. Mais pas marron ni noir. Ca, c'était sûr. Il avait une grande force, puisque je commençais à sentir la douleur dans mes bras. J'étais un peu inquiète quand même. Il me faisait mal... Puis je commençais à penser à ce qu'ils avaient dit... à la télé, aux journaux. 'Raven, le voleur aux milles et une astuce !' selon eux. J'en ai entendu parler. Juste un vent comme ça. Je le regardais du coin de l'oeil. Il n'attaque que les plus riches, les aristocrates et les nobles. Puis l'argent disparaîtrait et il paraîtrait que la police ne sait pas ce qu'il en fait. Puis, je ne sais pas mais... j'avais l'impression que c'était lui. Peut être avait-il l'intention de dépouiller tous les étudiants de cette académie ?! Il fallait que je lui demande. Mais... là ce qui m'embête le plus c'est que j'ai mal aux bras. "Lâchez-moi s'il vous plaît, vous me faites mal." lui demandais-je sans crier, en chuchotant un peu, sans avoir peur. Ensuite, je voulais savoir s'il allait me lâcher ou pas. Après tout, si c'est quelqu'un qui veut du mal aux élèves de cet établissement, il ne me lâchera certainement pas.

[Désolée du retard =w= J'espère que cette chose te convient '-', même si j'ai pas écrit une tartelette hin >---<]