L'arrivée...

Un nouvel héritage, une nouvelle quête et peut-être même une petite lueur d’espoir. Je n’avais jamais vus un tel endroit auparavant, c’est tellement différent de la France et les gens changent. Je me sens si seul au milieu de tant de personne, je tiens dans mes mains et d’un cotés ce n’est pas plus mal. Je n’ais pas quitté cette lettre depuis que je l’ais reçu, qu’attend tu vraiment de moi papa ? Si je réussis dans cette épreuve, je ne pense pas revenir vers toi un jour. Tu sais très bien que tout ce que je veux, je ne pourrais certainement pas le ravoir, je connais tellement bien celle qui t’as chérie avant que nous n’arrivions et je comprendrais qu’elle ne veuille plus nous revoir, surtout moi après cette trahison. Mais la vie reprend son court et je comprends alors certaine chose. Je ne refais pas ma vie, elle n’a jamais été détruite bien que je rampe toujours, je sais que ma prochaine course sera la bonne et ainsi je conçois ma victoire futur, car je le sais, je suis bien plus compétent que toi papa et même si je parviens une fois de plus à tombé, je veux bien accepter ma défaite, le destin persisteras à me donner tort, le destin est-il encore plus cruel ? Je réalise papa…J’aurais tant aimé que tu m’aime, que je sois ton fils et pas seulement un simple héritier. Le ciel est toujours aussi gris, pourquoi ? J’ai froid et je me sens mal, pourquoi n’y a-t-il pas de soleil aujourd’hui ? Cela annoncerait-il ma futur mort ? Une défaite que je ne serais accepter…Je suis encore jeune, alors ne m’en veut pas et alors je ne m’en voudrais pas. La marche ne sera pas facile et pourtant elle l’a été jusqu'à maintenant. Les choses sont lourdes à porter et j’ai l’impression de n’avoir jamais fait ça de ma vie. Suis-je si incompétent ? Les gens passent devant moi et je ne suis qu’un chien, comme eux…

Je ne suis plus rien ici, personne ne se retourne en me voyant, je suis le nouveau, je suis l’incompétent, celui qui n’y connais rien. Je vais me faire des amies et rencontré mes futurs ennemies. Je vais vivre normalement et quand j’aurais atteint mon objectif, je redeviendrais comme avant, aussi détestable qu’à ma naissance…Je vais oublier les gens que j’ai rencontré et je vais même les haïr de leurs avoir un jour adressé la parole. En quelques minutes, je me retrouve alors en face de tellement de choses, de bâtiments. La pluie alors m’empêche de m’assoir histoire de me préparé psychologiquement. Je suis mouillé, lessivé par ce voyage et j’ai pourtant l’impression de me sentir encore tout aussi léger que la première fois. La pluie…Je déteste la pluie, mais celle-ci n’a jamais réussi a me vaincre et même si je devais mourir noyer ce n’est pas ainsi que je commencerais à être triste. C’est moi…Je suis…Le seul, plus personne ne pourras ce mettre en travers de mon chemin et surtout pas une femme. Je n’y connaissais rien avant de t’avoir rencontré Joyce, être chère à mon cœur, tu n’es maintenant plus qu’un vieux souvenir que je détruirais dés que l’occasion se présenteras. Je jure alors, ne plus être le pion de quelqu’un d’autre. Et je reste alors planté la sans le moindre état d’âme.

Alors, il y a toutes ses choses qui arrivent sans prévenir. Je me tiens la tête pensant qu’il était certainement temps de bouger et de prendre les choses en main mais une chose, encore plus petite et plus innocente me fait reculer d’une manière assez brusque et certainement pas voulus. Je lève les yeux sur quelques choses qui n’ont pas vraiment d’intérêt à mes yeux, un geste quotidien que je n’avais pourtant jamais goutter auparavant. Et je ressens un certain mal être et pourtant une grande curiosité émané de cette ridicule petite chose certainement beaucoup plus intéressante que tout ce qui pourrait ce trouvé autours. Je lâche un petit soupire et je relève alors la tête fièrement, je ne pense en aucun cas à être froid ou désagréable, ce temps me rend tout simplement plus mal que prévus. Je vois enfin alors cet être non identifié juste en face de moi, s’excuser aussi rapidement que de me poser une question et par la suite, que devrais-je répondre ? Je remarque alors une mèche complètement décalé sur son visage et je ne peux m’empêcher de le lui enlevé, un petit être si doux et si fragile, et ce visage qui me reviens constamment, elle semblait si jeune, peut-être pas si…C’est vrais que cet établissement accueillais vraiment beaucoup d’élèves. Je n’ais de toute manière plus le choix.

_Oui, je suis un nouvel étudiant.

Je mets alors ma main sur la poitrine et je souris. Ce visage me redonne subitement le sourire, et je comprends que ce ne sera pas si difficile que cela de s’intégré.

_J’espère que tu ne t’es pas fait mal, car moi je dois t’avouer que ta petite tête cogne dur…

Je ne pouvais pas admettre que physiquement j’étais assez fragile car cela ne pouvais que me rendre mal à l’aise qu’une aussi jeune fille puisse faire autant de mal sans même le vouloir. Je sers alors fortement la chemise de ma poitrine, laissant alors la lettre complètement froissé dans le creux de ma main. Je me rends alors compte que des jeunes filles ce sont arrêter non loin de mon interlocutrice et moi. Je détourne mon regard et reprend alors d’une voix calme et douce.

_Pourquoi restent-elles plantés là par un temps pareil… ?

Question vraiment stupide, j’étais là moi aussi, dehors, sous une pluie vraiment désagréable et je n’avais même pas de parapluie. J’étais tombé bien bas. Je n’étais plus moi-même, je devais me remettre…Mon regard ce pose une dernière fois sur la jeune fille aux cheveux clair et à l’allure un peu enfantine. Mon sourire ne disparait pas, mon visage semble toujours aussi lumineux, je n’espérais plus grand-chose de cet bousculade, mais peut-être allait-elle me surprendre…